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Histoires Web lundi, avril 7
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Le tag souhaitant « bienvenue » aux clients ? Effacé. Le tableau affichant certaines des plaques d’immatriculation de la brigade anticriminalité (BAC) ? Disparu. L’ascenseur, hors service jusque-là, fonctionne à nouveau et les boîtes aux lettres cabossées ont été réparées. Même les badges d’accès, habituellement capricieux, se montrent soudainement coopératifs. « Et ils ont même posé un tapis dans l’entrée, trois ans qu’on demandait ça ! », s’étonne une habitante. Ce vendredi après-midi 28 mars, le hall d’immeuble du 38, rue Watteau, quartier des Dervallières, dans le nord-ouest de Nantes (Loire-Atlantique) semble refait à neuf. L’adresse est connue comme l’un des principaux points de deal de l’agglomération, sinon le plus important. Chiffre d’affaires quotidien estimé : 10 000 € au bas mot. Et Bruno Retailleau doit justement y faire halte ce jour-là.

Lorsqu’il y arrive aux côtés de la maire (PS) de Nantes, Johanna Rolland, du préfet, Fabrice Rigoulet-Roze et du directeur interdépartemental de la police nationale, Philippe Jos, le ministre de l’intérieur découvre un décor en trompe-l’œil. Le quartier est quadrillé par les forces de police. Les contrôles, en amont, ont été nombreux. « On a reconquis le terrain, on a repris le point de deal le plus lucratif de la ville », se félicite le ministre.

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