A quatre jours du sommet entre le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine, en Alaska, où pourrait se jouer l’avenir de l’Ukraine, la diplomatie s’emballe. Les dirigeants européens utilisent tous les moyens à leur disposition pour mettre un pied dans la porte et faire entendre leur voix à l’administration étasunienne, « en espérant qu’elle soit prise en compte », soupire un diplomate. Afin de faire bloc, l’intégralité des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE), à l’exception de Viktor Orban, le premier ministre hongrois, publient, mardi matin 12 août, une déclaration commune.
Si les Européens saluent « les efforts de Donald Trump pour mettre fin à la guerre d’agression russe », ils énumèrent leurs priorités essentielles à la sauvegarde de la sécurité européenne et de la souveraineté Ukrainienne. Selon eux, de véritables négociations de paix ne peuvent se dérouler « que dans un contexte de cessez-le-feu ou de réduction des hostilités ». « Les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force », ajoutent-ils.
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