Comme M. de La Palice (1470-1525), avant leur disparition il y a 66 millions d’années, les dinosaures non aviens étaient encore bien vivants. L’affirmation peut faire sourire, mais depuis des décennies les paléontologues se demandent si l’extinction des dinosaures n’aurait pas déjà été amorcée avant que la météorite de Chicxulub (péninsule du Yucatan, Mexique) ne les raye de la carte – à l’exception notable des oiseaux. Leur déclin aurait pu être causé par une crise climatique, ou par l’empoisonnement de l’atmosphère par le volcanisme des trapps du Deccan, en Inde. Le bolide cosmique n’aurait été que l’ultime coup du destin.
Ces hypothèses se trouvent sensiblement affaiblies par une nouvelle analyse des populations de dinosaures dont les fossiles ont été piégés dans la formation géologique de Kirtland, au Nouveau-Mexique. Daniel Peppe (département des géosciences, Baylor University, Waco, Texas) et ses collègues présentent, jeudi 23 octobre, dans Science, de nouvelles datations.
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