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« Certains ont déjà essayé, mais rien ne peut se faire sans nous. » Devant un pupitre installé dans la grande salle du Musée des arts forains, à Paris, son prénom scandé par la foule, le patron d’Alliance, Fabien Vanhemelryck, ne s’est pas privé de rappeler le poids de son syndicat à Bruno Retailleau. Le ministre de l’intérieur était invité, mercredi 8 janvier, à la cérémonie des vœux dAlliance et de UNSA-Police, dont le bloc syndical avait recueilli 49,45 % aux élections professionnelles de 2022.

S’ils ont tout de même tenu à lui mettre la pression, les leaders syndicaux savaient qu’il n’était nul besoin d’effrayer outre mesure le toujours récent locataire de la place Beauvau. Arrivé en septembre 2024, le Vendéen a très vite su faire entendre une ligne politique en adéquation avec une partie de l’appareil policier, dont le droitier syndicat Alliance. « Ce n’est pas trahir un scoop de dire que, idéologiquement, nous sommes proches, voire très proches », s’est réjoui Fabien Vanhemelryck.

« Je sais, monsieur le ministre, d’après nos premiers échanges, que nous pourrons compter sur vous », a affirmé Thierry Clair, patron de l’UNSA-Police, avant de résumer les revendications de son syndicat en deux axes : « Redonner du sens au métier de policier, et susciter un choc de simplification. » Fabien Vanhemelryck a, lui, livré deux autres objectifs : « Renforcer la protection judiciaire du policier, en inversant la charge de la preuve ; et redonner des moyens financiers aux effectifs. »

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