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Histoires Web jeudi, septembre 11
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Une école en forme de gros matou… Ça existe et pas si loin de chez nous. C’est à Wolfartsweier-Karlsruhe, dans le Bade-Wurtemberg, en Allemagne, que l’animal a posé ses pattes, à plat sur le sol. Deux belles oreilles en pointe dressées sur la tête, des moustaches toniques de part et d’autre d’un nez parfaitement triangulaire, cet adorable « Katze », comme on l’appelle, est l’œuvre conjointe de l’architecte Ayla-Suzan Yöndel et de l’artiste Tomi Ungerer (1931-2019). Depuis 2002, année de son inauguration, il abrite quatre salles de maternelle ainsi qu’une crèche. Pour entrer, il faut passer par la bouche, et on peut s’échapper par la queue, qui fait toboggan. Les yeux, deux grandes fenêtres rondes, offrent, depuis l’intérieur, une vue imprenable sur le paysage.

Cette architecture joyeusement métaphorique ringardise en un clin d’œil le modèle de l’école française et ses standards fixés par le ministère de l’éducation nationale. C’est tout l’enjeu de cette épatante exposition, « L’Ecole idéale », présentée jusqu’au 12 octobre dans l’espace d’exposition des Magasins généraux, à Pantin (Seine-Saint-Denis), qui se présente à la fois comme une enquête historique sur les liens entre pédagogie et architecture autant qu’un laboratoire de pratiques expérimentales.

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