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La chasse aux fonctionnaires responsables des programmes DEI (diversité, équité, inclusion) a commencé dès l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Par le biais de décrets présidentiels, ce dernier a renvoyé chez eux les « parias ». Et cette déconstruction éclair des mesures mises en place par son prédécesseur, Joe Biden, ne s’est pas limitée à la fonction publique. Les entreprises privées sont elles aussi visées.

Chaque agence fédérale doit identifier jusqu’à neuf compagnies sur lesquelles enquêter pour d’éventuelles pratiques DEI « illégales ». Des pratiques qui, selon le président, sont « hors la loi, corrosives et pernicieuses ». Les fournisseurs de l’Etat sont de même priés de réviser leur stratégie.

Juste après la mort de George Floyd, en 2020, de nombreuses entreprises avaient lancé des initiatives en faveur des personnes pouvant faire l’objet de discriminations (Noirs, Latinos, femmes, employés LGBT+…) pour combattre les injustices en tous genres. Mais cinq ans plus tard, le retour de balancier est brutal. « Nous avons l’élan, le pouvoir et le soutien du grand public », déclare Robby Starbuck, un militant anti-diversité qui, depuis 2024, distribue bons et mauvais points aux entreprises sur YouTube, X et Instagram. Il revendique 1,5 million d’abonnés sur ces plateformes, et parfois beaucoup plus. Sa vidéo sur Harley-Davidson [dont il met en cause la politique DEI] a été vue plus de 1 milliard de fois, assure-t-il. Les discussions qu’il a eues avec les directions d’entreprises pour qu’elles « restent en dehors de sujets problématiques et adoptent une position neutre » ont retourné en 2024 dix-neuf grands groupes. Et il espère bien convaincre cette année de 40 à 50 nouvelles sociétés.

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