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Histoires Web jeudi, janvier 9
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Victoria Marin est « épuisée ». Plus de trois ans après la naissance de sa fille, cette journaliste indépendante new-yorkaise se lève souvent à 4 heures du matin pour travailler avant que son enfant ne se réveille. Même chose après l’heure du coucher. La raison ? Le coût exorbitant de la garde d’enfants aux Etats-Unis qu’avec son compagnon ils ne peuvent se permettre à plein temps. Au départ, le couple avait inscrit leur fille deux jours par semaine dans un accueil collectif et Victoria gérait le reste du temps. Depuis peu, leur fille y va quatre jours sur cinq.

Du temps supplémentaire pour sa mère mais une facture qui a doublé, à 18 000 dollars (17 297 euros) par an – sans compter les frais de garde qui s’ajoutent après la fermeture de l’établissement à 15 h 30 et les deux mois d’été. « Cela représente entre 20 % et 25 % de notre revenu, détaille Victoria Marin, 41 ans. Ce n’est pas tenable. Le fardeau ne devrait pas reposer uniquement sur les parents. »

Le journalisme devenant de plus en plus précaire, cette diplômée de l’enseignement supérieur s’est formée au métier de doula mais n’a eu d’autre choix que d’accepter un emploi de serveuse à temps partiel. Leur fille aura 4 ans cette année et ils devraient enfin pouvoir l’inscrire dans une école publique. Une possibilité qui n’existe pas partout dans le pays, où l’âge de la scolarisation, généralement à partir de 5 ans, varie selon les Etats.

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