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Histoires Web mardi, juillet 29
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Sa réélection incontestable et l’impossibilité constitutionnelle de se représenter en 2028 auraient pu conduire Donald Trump à se poser enfin en rassembleur. Ne serait-ce que pour la postérité. Depuis son retour à la Maison Blanche, le président des Etats-Unis a fait au contraire le choix de renchérir dans l’agressivité, la menace et l’intimidation. Recevant à la Maison Blanche des responsables religieux et du monde des affaires, le 14 juillet, le président des Etats-Unis a attaqué ses adversaires démocrates en assurant qu’ils étaient « le Mal ». Il a relayé, le 1er juillet, les discours xénophobes qui ont accompagné l’émergence d’une figure progressiste dans la course à la mairie de New York, Zohran Mamdani, né en Ouganda, envisageant même un réexamen de sa procédure de naturalisation.

Cette menace a également été agitée envers son ancien allié Elon Musk, lui aussi né en dehors des Etats-Unis, après leur rupture spectaculaire, en juin. Le même mois, le département de la justice a publié une note faisant de la dénaturalisation une priorité, même si elle ne peut s’appliquer qu’à des personnes ayant « obtenu illégalement » leur naturalisation ou en « dissimulant un fait important ou en faisant délibérément de fausses déclarations ». Le 12 juillet, le président n’a pas exclu de retirer sa citoyenneté à l’une de ses critiques les plus mordantes, la comédienne Rosie O’Donnell, née aux Etats-Unis, alors qu’une telle mesure outrepasserait ses pouvoirs constitutionnels.

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