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Ils ont beau s’être dépêchés, avoir bravé la pluie, être arrivés au Barclays Center une heure avant le début du match, Simon, 9 ans, et Meena, 6 ans, ont manqué, à quelques minutes près, leur basketteuse préférée, Sabrina Ionescu. La joueuse de 27 ans, meneuse du New York Liberty, avait déjà filé après son échauffement quand le frère et la sœur ont surgi pour faire dédicacer leur casquette vert d’eau − la couleur de l’équipe.
Ce vendredi 9 mai, à Brooklyn, les championnes en titre de la WNBA, la ligue professionnelle féminine de basket nord-américaine, affrontent le Connecticut Sun. Une rencontre sans enjeux avant le début de la saison régulière, le 17 mai. Pas question de risquer une blessure pour ce match à domicile. Les stars, Sabrina Ionescu, donc, Jonquel Jones ou Natasha Cloud, qui fait ses premiers pas dans le collectif, ne joueront que très peu. A peine remise d’une opération au genou deux mois plus tôt, Breanna Stewart, autre nom incontournable du New York Liberty, reste sur le banc.
Surnommée « la Magicienne », la Française Marine Johannès, de retour après un an d’absence, en profite pour enchaîner les trois-points. Insuffisant pour l’emporter (86-94) mais assez pour ravir le public. « C’est toujours un rêve de jouer ici parce qu’on sait que c’est la meilleure ligue », glisse la Normande. Pour tous, la soirée a des goûts de retrouvailles. « C’est bon de revenir au Barclays », confirme Deepa Alagesan, la mère de Simon et de Meena. L’avocate de 39 ans est une passionnée de basket féminin. Elle a assisté à son premier match du Liberty quand elle avait une dizaine d’années, un cadeau d’anniversaire de ses parents.
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