Un an après avoir estimé que Google disposait d’un monopole avec son moteur de recherche Chrome, le juge fédéral de Washington Amit Mehta a estimé que la firme devrait céder ses résultats de recherche et certaines données à des entreprises concurrentes mais qu’elle n’aurait pas besoin de se scinder. Le groupe échappe au démantèlement.
Cette décision, rendue mardi 2 septembre, est bien moins sévère que ce que demandait le ministère fédéral de la justice – il exigeait que l’entreprise se sépare de Chrome. Elle constitue un revers pour l’administration Trump, qui avait engagé les poursuites en 2020, mais aussi pour celle de Joe Biden, qui avait poursuivi ce procès et en avait initié de nombreux autres contre toute la big tech. Après l’annonce, l’action Alphabet, la maison mère de Google, progressait de 7 % dans les échanges informels, après la clôture de Wall Street, tandis que l’analyste gourou de Wedbush Securities, Dan Ives, parlait d’une « victoire monstre » pour le groupe.
« Google est un monopole et il a agi comme tel pour maintenir son monopole », avait écrit, en août 2024, le juge Mehta, estimant que la firme avait conclu des accords de distribution exclusifs – par exemple avec Apple – pour s’assurer d’une part de marché supérieure à 90 %.
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