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Histoires Web mercredi, septembre 17
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Trois femmes agrégées en une seule dont la voix s’en trouve décuplée : proposé au Théâtre Ouvert, à Paris, dans le cadre du Festival d’automne, le spectacle Portrait de Rita est une saisissante combinaison de paroles sororales. Celle de Rita Nkat Bayang, femme d’affaires camerounaise devenue aide-ménagère en Belgique, de Laurène Marx, autrice transgenre blanche, de Bwanga Pilipili, actrice et performeuse belge. Trois personnes touchées de près par les processus d’exclusion, de stigmatisation, d’oppression et qui ont fait en sorte que s’entende au théâtre une histoire vécue que tout aurait dû maintenir dans le silence et le secret.

Enserré par l’image (deux fois décrite) de Mathis, 9 ans, maintenu face contre terre par un policier, le parcours de Rita Nkat Bayang impose sur la scène sa charge d’effroyable vérité. Rita vivait au Cameroun, à Yaoundé. C’est là qu’est venu la chercher, après l’avoir amadouée et leurrée, un homme belge appelé Christian. Direction : une campagne paumée au large de Bruxelles.

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