Au Théâtre Montparnasse, « Peau d’homme » compose une ode à la tolérance et à la liberté

« A l’aventure ! », s’exclame Bianca, après s’être transformée, grâce au secret de sa marraine, en Lorenzo. Bianca-Lorenzo, c’est Laure Calamy, et l’aventure dans laquelle elle nous emporte, sur la scène du Théâtre Montparnasse, à Paris, se révèle de bout en bout réjouissante. Quelle énergie, quel naturel, quelle sensualité, quelle gestuelle, quelle drôlerie ! La comédienne rayonne dans Peau d’homme, l’adaptation de la bande dessinée multiprimée d’Hubert et Zanzim (Glénat, 2020), mise en scène par Léna Bréban.

Peau d’homme, c’est l’histoire d’une jeune fille de bonne famille que ses parents veulent marier à Giovanni, un homme dont elle ignore tout. Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca n’a pas son mot à dire. Mais elle ne se résout pas à l’idée de ne pas connaître son mari avant le mariage. Se confiant à sa marraine, cette dernière lui révèle qu’elle est en possession d’une peau d’homme qui, si on la revêt, permet de devenir un garçon. Emballée par cette proposition, Bianca se couvre de cette nouvelle peau pour partir incognito à la rencontre de son fiancé et du monde des hommes. Lors de ses virées nocturnes, elle découvrira l’homosexualité cachée de Giovanni.

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