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Histoires Web dimanche, juin 8
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A quelques heures de la fête de l’Aïd-el-Kébir, appelée Tabaski en Afrique de l’Ouest et célébrée samedi 7 juin pour le plus grand nombre de Sénégalais à 90 % musulmans, la valse des moutons arrimés sur le toit des voitures battait son plein. Dans le quartier de Soumbédioune, à Dakar, les retardataires se pressaient sur les trottoirs jonchés de sable et de foin, faisant office d’enclos éphémères, pour choisir le bon mouton à sacrifier.

« De ce côté, vous pouvez trouver les moutons de race touabire et peul-peul, qui sont les plus vendus car ils sont à un prix accessible », commente un éleveur de la bergerie Khoulam Kane, pointant les plus petits ovidés de l’élevage. Prix moyen : entre 70 000 et 200 000 francs CFA (entre 100 et 300 euros), soit tout de même l’équivalent d’un salaire pour beaucoup de Sénégalais, alors que, selon les études, le salaire moyen dans le pays varie entre 90 000 et 150 000 francs CFA.

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Parmi les centaines de bêtes nonchalantes entreposées à l’ombre de grandes tentes blanches, quelques dizaines sortent du lot, par leur taille imposante et leur apparence, somme toute singulière. « Ce sont les ladoums, la race la plus noble », poursuit l’éleveur.

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