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Difficile d’imaginer un écart plus grand que celui qui sépare le très formel Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) et le salon NFT Paris 2025, qui se sont pourtant tenus tous deux cette semaine dans la capitale. En témoigne, par exemple, la poupée gonflable à l’effigie de Pepe The Frog (un symbole associé à l’extrême droite, devenu un « mème coin » à succès) qui accueille les milliers de visiteurs, les jeudi 13 et vendredi 14 février à La Villette, à Paris.
En traversant le salon, on croise les derniers projets en vogue d’œuvres numériques (les NFT en question, pour non-fungible token, ou « jeton non fongible ») comme des stands Tesla ou de marques de boissons énergisantes. On y côtoie des investisseurs en doudoune et des fans de cryptos en sweat-shirt, sur fond de rap américain. Et parfois, on y aperçoit des tee-shirts de Donald Trump siglés d’un « Make Bitcoin great again », traduisant l’enthousiasme du secteur face à un président américain pro-crypto.
C’est pourtant aussi au sein de ce même salon NFT Paris qu’on a pu voir, tout sourire, Philippe Huberdeau, secrétaire général du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, dresser le bilan de sa « folle semaine ». A ses côtés, Fabien Aufrechter (directeur Web 3.0 chez Vivendi) et le député de l’Essonne Paul Midy (Ensemble pour la République). Tous trois participent, en cette matinée du 13 février, à une conférence sur la gouvernance de l’IA. Paul Midy y a surtout exprimé son « optimisme » après l’annonce de 109 milliards d’investissements dans l’IA par le président Macron.
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