Lundi 13 et mardi 14 octobre, Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, avait de nouveau rendez-vous avec la justice. Le plus connu des activistes britanniques d’extrême droite était convoqué au Westminster Magistrates’Court, dans l’ouest de Londres, pour avoir refusé de donner le code PIN de son téléphone à la police, lors d’un contrôle en juillet, en contravention avec la législation antiterroriste. Il s’apprêtait à emprunter le tunnel sous la Manche au volant d’une voiture de luxe (une Bentley argentée) avec un sac rempli de coupures pour une valeur de 13 000 livres sterling (14 941 euros), direction la station balnéaire espagnole de Benidorm.
Il est peu probable qu’à l’issue de la procédure, ce multiple condamné (pour agression, outrage au tribunal ou fraude à l’emprunt), habitué des séjours en prison, soit renvoyé derrière les barreaux. Mais cette nouvelle aventure judiciaire lui a de nouveau donné l’occasion de jouer la partition du persécuté, une de celles qu’il préfère. L’Etat « [lui] fait un procès » pour des « accusations mensongères », affirme sur X celui qui soutient être un « prisonnier politique ».
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