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Le 10 septembre, le Financial Times révélait que le groupe pharmaceutique américain Merck renonçait abruptement à un investissement de 1 milliard de livres sterling (1,15 milliard d’euros) dans un centre de recherche au cœur de Londres. Il devait être hébergé dans un immeuble imposant en brique et verre en cours de construction, juste en face de la gare de King’s Cross, en plein « knowledge quarter », un quartier hébergeant déjà les bureaux de Google, des dizaines de start-up ou le prestigieux centre en recherche biomédicale Francis Crick Institute. Le laboratoire de la firme américaine était censé ouvrir en 2027, employer jusqu’à 800 personnes, dont 180 chercheurs. « Pour faire simple, le Royaume-Uni n’est pas assez compétitif », a réagi auprès du Financial Times un porte-parole de Merck.

Deux jours plus tard, c’était le groupe anglo-suédois AstraZeneca, plus grosse capitalisation du FTSE 100, qui confirmait la suspension d’un investissement de 200 millions de livres sterling dans l’extension d’un centre de recherche et développement à Cambridge. Cette décision fait suite à l’abandon, en janvier, par la multinationale d’un projet d’usine de vaccins près de Liverpool pour un total de 450 millions de livres sterling. Ces mauvaises nouvelles ont été en partie occultées par les promesses mirobolantes de Microsoft, Nvidia, Google ou OpenAI à l’occasion de la visite d’Etat du président Donald Trump au Royaume-Uni, les 17 et 18 septembre : ces quatre géants de la tech américaine ont annoncé jusqu’à 30 milliards de livres sterling cumulés dans les infrastructures liées à l’intelligence artificielle sur le sol britannique.

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