Le premier ministre britannique, Keir Starmer, s’est soumis devant les caméras à un test de dépistage du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), devenant le premier dirigeant de son pays ainsi que de ceux du G7 à le faire publiquement. Ses conseillers à Downing Street ont diffusé, lundi 10 février, les images du dirigeant travailliste en train de réaliser un autotest vendredi, dans le cadre d’une initiative nationale visant à encourager le dépistage du VIH.
Selon la UK Health Security Agency (UKHSA), 4 700 personnes vivent sans le savoir avec le VIH en Angleterre. Le public peut demander gratuitement un test de dépistage du VIH au cours de cette semaine, organisée depuis 2012 par le Terrence Higgins Trust, une association caritative luttant contre la maladie et financée par le ministère de la santé et des affaires sociales.
Des infections à leur plus bas niveau historique en 2023
Dans le monde, la lutte contre le VIH et le sida progresse, même si la fin de l’épidémie reste lointaine. Les infections au VIH, à l’origine du sida, sont tombées en 2023 à leur plus bas niveau historique, dans une fourchette allant d’un million à 1,7 million de personnes contaminées, selon le bilan annuel publié en novembre 2024 par l’agence Onusida.
Le premier ministre britannique s’est piqué le doigt pour prélever une goutte de sang nécessaire au test dont le résultat, négatif, est apparu peu de temps après. « Il est très important de le faire et je suis heureux d’y avoir participé. C’est facile, c’est rapide », s’est félicité M. Starmer, cité dans le communiqué de Downing Street. « Je suppose que ma tâche consiste maintenant à parler aux premiers ministres et aux dirigeants du monde entier et à leur dire : “Vous aussi, vous devriez le faire dans votre pays” », a déclaré Keir Starmer au quotidien Metro.