Au Royaume-Uni, le gouvernement Starmer déstabilisé par le limogeage de l’ambassadeur britannique aux Etats-Unis, ancien « meilleur ami » de Jeffrey Epstein

A chaque semaine son scandale pour le gouvernement de Keir Starmer. Le 5 septembre, le premier ministre britannique perdait sa numéro deux, Angela Rayner, pour une histoire de déclaration d’impôts erronée. Jeudi 11 septembre, le dirigeant travailliste a dû limoger en urgence l’ambassadeur britannique à Washington, Peter Mandelson, qu’il avait imposé au poste le plus prestigieux de la diplomatie britannique, après des révélations sur sa proximité avec Jeffrey Epstein, condamné en 2008 pour incitation à la prostitution de mineurs.

L’amitié entre cette personnalité flamboyante du Labour (ex-ministre de Tony Blair et ex-commissaire européen) avec le milliardaire américain était connue. Mais la profondeur de leur lien a choqué : Jeffrey Epstein (qui s’est suicidé en prison en 2019) était son « meilleur ami », affirmait Peter Mandelson dans le livre d’or offert par les proches du financier et rendu public le 8 septembre par une commission de surveillance de la Chambre des représentants. Dans une interview accordée le lendemain au Sun, le Britannique regrettait d’avoir « succombé aux mensonges » de l’Américain, mais prévenait que « d’autres révélations » allaient probablement suivre.

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