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Histoires Web vendredi, décembre 20
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Il flottait un air un peu plus léger que d’habitude à la Chambre des communes, mercredi 18 décembre, pour la séance hebdomadaire des questions au premier ministre. A deux jours des vacances, les députés se sont bruyamment souhaité « Merry Christmas » (« joyeux Noël »), échangeant des vœux de « paix et de bonne volonté » pour la nouvelle année.

Sur les bancs de l’opposition, les cinq élus du parti d’extrême droite Reform UK ont bien ri aux attaques des libéraux démocrates et des indépendantistes écossais contre le premier ministre travailliste, Keir Starmer, mais leur chef de file, Nigel Farage, sourire carnassier et chaussettes Union Jack aux pieds, n’a pas demandé la parole. M. Starmer a ensuite filé à Downing Street pour présider deux réceptions d’affilée : l’une pour célébrer la fête juive de Hanoukka, l’autre en l’honneur des journalistes politiques britanniques.

L’heure n’est pourtant pas à la fête pour le gouvernement britannique, qui bat des records d’impopularité cinq mois après la victoire du Labour aux élections générales. Surtout, la percée de Reform UK dans les sondages et les intentions supposées d’Elon Musk à l’égard de la formation populiste alarment Downing Street. Publié le 4 décembre par l’agence Find out Now, un sondage a fait sensation : il place Reform UK à 24 % d’intentions de vote, derrière les conservateurs (26 %) mais devant le Labour (23 %). D’autres études classent désormais la formation d’extrême droite, fondée en 2018 par Nigel Farage, au coude-à-coude avec les tories et le Labour, qui dominent la vie politique britannique depuis un siècle.

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