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Le 5 juillet, le gouvernement travailliste de Keir Starmer a interdit Palestine Action (PA), classant cette association propalestinienne britannique comme terroriste, au même titre que le Hamas ou la société de mercenaires russes Wagner. En juin, des membres de cette organisation fondée en 2020 avaient pénétré sur la base de la Royal Air Force à Brize Norton, à 120 kilomètres au nord-ouest de Londres, où ils ont endommagé des avions. D’autres militants ont participé à une action, en août 2024, contre une usine d’armement israélienne, Elbit Systems, à Bristol. PA a « été impliquée dans des attaques violentes » et a causé des « dommages criminels majeurs contre des infrastructures de sécurité nationale », expliquait la ministre de l’intérieur, Yvette Cooper.

Deux mois plus tard, l’exécutif britannique peine toujours à convaincre du bien-fondé de sa décision,alors que des centaines de citoyens ordinaires ont été arrêtés pour leur soutien persistant à PA et que grandit l’incompréhension du public, horrifié par la famine et les massacres à Gaza. Fin juillet, la Haute Cour britannique a accepté un recours en justice contre l’interdiction de l’organisation, après avoir été saisie par l’une de ses fondatrices, Huda Ammori. Les avocats de cette dernière arguent que l’interdiction de PA viole la liberté d’expression et muselle les manifestations légitimes contre la guerre à Gaza.

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