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Histoires Web vendredi, avril 18
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Louis Aliot est à l’ombre. Bref retour au quotidien de maire de Perpignan, pour celui qui a fait appel de sa condamnation pour détournement de fonds publics : ce mardi 8 avril, il inaugure des ombrières dotées de panneaux solaires au dépôt de bus de l’agglomération. A l’abri du soleil, il écoute le responsable du site l’entretenir des bienfaits du photovoltaïque et de l’électrification des bus. Louis Aliot applaudit et renchérit, dans un plaidoyer en faveur de l’énergie solaire, de la baisse de la pollution ou des véhicules électriques : on est à 850 kilomètres de la capitale, où le Rassemblement national (RN) mène la guerre aux politiques publiques sur ces sujets.

Tout le ramène, pourtant, au tribunal judiciaire de Paris et à son jugement en première instance dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Front national (FN) : dix-huit mois de prison, dont six ferme, et trois ans d’inéligibilité pour avoir employé un assistant dont l’enquête a prouvé qu’il travaillait en réalité pour le FN. Sa parfaite connaissance du parti et des rouages du Parlement européen invalident la thèse de la naïveté, a estimé le tribunal. Au dépôt de bus, Louis Aliot croise le préfet, qui sera amené à le déchoir de son mandat de maire en cas de condamnation définitive à l’inéligibilité ; ou le président de l’agglomération, Robert Vila, maire (divers droite) de Saint-Estève, qui oppose aux questions du Monde un silence prudent, reflet de l’incertitude absolue qui entoure, depuis le jugement, les élections municipales de 2026.

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