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Les accusés du procès du braquage de Kim Kardashian peuvent dire un immense merci aux juges et aux jurés de la cour d’assises de Paris, à leurs avocats et… à leur principale victime. Les premiers ont rendu, vendredi 23 mai après une longue journée de délibéré, un verdict à la fois limpide, juridiquement solide et humain. Les seconds, pour la plupart rémunérés par l’aide juridictionnelle, n’ont compté ni leur temps, ni leur talent pour opposer une défense exigeante aux affirmations de l’accusation ; ils ont obtenu deux acquittements. Quant à Kim Kardashian, elle a largement contribué à l’apaisement de ce procès, par le pardon millimétré accordé à ceux qui l’ont agressée.

Aucun accusé déclaré coupable ne retourne en prison. Toutes les peines prononcées – de quatre à huit ans d’emprisonnement – sont assorties du sursis, partiel ou total, couvrant leur détention provisoire, auquel s’ajoute un sursis probatoire, comportant plusieurs obligations.

Au récit policier et goulûment médiatisé du spectaculaire braquage commis dans la nuit du 3 octobre 2016, les six jurés et les trois magistrats professionnels ont apporté des nuances et quelques solides corrections. Leur verdict va à l’essentiel : il valide l’enquête de la brigade de la répression du banditisme (BRB) sur les auteurs directs du vol à main armée et de la séquestration de la star américaine. Parmi les hommes qui ont pénétré à 3 heures du matin dans l’hôtel No Address, où logeait Kim Kardashian, figuraient bien Aomar Aït Khedache, Yunice Abbas, Didier Dubreucq et Marc-Alexandre Boyer, s’est convaincue la cour.

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