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Nicolas Sarkozy a heureusement retrouvé sa « courtoisie personnelle » en arrivant au tribunal. « En venant cet après-midi, a déclaré, mercredi 19 mars, l’ancien chef de l’Etat, j’avais une telle colère en moi que j’ai dû faire une petite pause. » Il n’était pourtant pas tout seul, Carla Bruni est venue, ainsi que son attachée de presse, deux représentants d’une société de communication et son garde du corps ; il ne manquait que le directeur du cabinet, Michel Gaudin, dont les oreilles ont dû siffler, lundi, tant il a été cité à l’audience, au procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007.

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Les débats sont terminés et le tribunal a convoqué les prévenus pour d’éventuelles questions subsidiaires, écouter leurs dernières déclarations, et leur demander poliment s’ils avaient l’impression d’avoir été suffisamment entendus pendant le procès. Sans surprise, tous ont souligné qu’ils étaient innocents, et plus étonnamment, sont persuadés d’en avoir convaincu le tribunal.

C’est évidemment l’ancien président de la République qui tient la vedette. « Cela fait treize ans que je porte sur les épaules le poids de cette infamie, a déclaré le prévenu, en trois points comme il en a l’habitude (son ami Brice Hortefeux, lui, en annonce cinq et en fait six). J’ai l’impression qu’on est parti du postulat que Nicolas Sarkozy était coupable et qu’il a fallu agréger des éléments disparates. » Deuxième point : « J’ai l’impression que, pour l’accusation, c’est ce que j’étais, ou plus exactement ce que je représentais qui était visé. Qu’à travers moi, c’est une classe politique pourrie qu’il fallait sanctionner. »

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