Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, mai 28
Bulletin

A la sortie de la salle d’audience, mardi 27 mai, Bastien Vivès a d’abord fait une déclaration aux journalistes de télévision et de radio tendant leurs micros vers lui. Puis le célèbre auteur de bande dessinée, 41 ans, s’est mis en retrait et a laissé couler quelques larmes en même temps que des mots de soulagement, à travers lesquels se bousculaient des idées un peu désordonnées. « Je suis très content de cette décision. On n’avait rien à faire à Nanterre. En France, on a vécu le traumatisme de Charlie Hebdo, des dessinateurs se sont fait flinguer, et il faut montrer qu’on est vivants. Mais moi, je me retrouve devant un tribunal, c’est taré ! Dans la salle, c’était comique : en face de moi, il y avait quatre chaises vides, parce qu’il n’y a aucun enfant victime dans cette histoire. »

Très attendu, le procès du dessinateur, vedette de la BD française depuis les parutions du Goût du chlore et de Polina, a tourné court. Après une seule matinée d’audience, le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) s’est déclaré « incompétent » territorialement pour juger l’affaire.

Il vous reste 82.37% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.