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« Les organisations syndicales signataires du protocole s’engagent à organiser un rassemblement devant le lieu de travail, le vendredi suivant l’accident mortel, à midi. » Au Pays basque, les syndicats LAB, CGT-Construction, Solidaires et FSU ont conçu en 2024 un guide pour mener des actions dès qu’un accident du travail grave ou mortel ou dès qu’un suicide lié au travail a lieu. Ce « protocole » invite aussi à organiser une grève le même jour, quand l’une des organisations est représentée dans l’entreprise concernée.

Lire l’enquête | Article réservé à nos abonnés Les morts au travail, une hécatombe silencieuse en France

Lundi 28 avril, un premier bilan de cette initiative doit être présenté à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), en présence de victimes ou de familles de victimes. Cette date n’est pas choisie au hasard, elle marque la Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail, durant laquelle entreprises, acteurs de la prévention et syndicats sensibilisent sur le sujet. En 2023, 759 salariés du privé sont morts en France à la suite d’un accident du travail, chiffre qui ne baisse plus.

Ce « protocole basque », qui a vocation à être distribué dans les entreprises et à essaimer dans d’autres régions, se donne donc pour mission de faire de la pédagogie sur le sujet, en rendant visibles les accidents. « Au Pays basque espagnol, les syndicats sont en avance sur le sujet. Côté français, l’idée de faire du syndicalisme sur des morts, même à cause du travail, était vu comme problématique », explique Eñaut Aramendi, du syndicat basque LAB.

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