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Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a annoncé, dimanche 16 février sur France 3, la tenue d’un congrès « en juin » et sa candidature à sa propre succession. Chef de file des socialistes depuis près de sept ans, le député de Seine-et-Marne espère ainsi « aller jusqu’au bout de ce qu’[il] a entrepris et permettre de retrouver la gauche, retrouver les électrices et les électeurs qui [leur] ont fait défaut ».
Pour Olivier Faure, l’enjeu principal de ce congrès consiste à « bien trancher la ligne » du parti, et son orientation en vue de l’élection présidentielle de 2027, alors que les tensions internes se cristallisent autour de la stratégie de l’union avec les autres partis de gauche, et plus particulièrement avec les « insoumis ». Un écho au souvenir amer du congrès à couteaux tirés de janvier 2023, où la réélection sur le fil d’Olivier Faure n’avait pas permis de trancher durablement la question.
Luc Broussy, dirigeant du Parti socialiste et fidèle soutien d’Olivier Faure, est serein. Il ne cesse de rappeler le rôle majeur qu’a joué le premier secrétaire : « Il a repris un parti désintégré après le quinquennat de François Hollande. Tout le monde lui sait gré d’avoir remis le PS au centre de la gauche. » Quid de ses opposants ? « Hélène Geoffroy, Carole Delga, Karim Bouamrane… n’ont aucune chance », assène-t-il. Avant d’ajouter que « pour être candidat, il faut défendre une autre orientation. François Hollande en propose une, il veut une rupture définitive avec La France insoumise (LFI), une collaboration plus souple avec les macronistes, mais qui va défendre cette orientation ? »
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