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Histoires Web jeudi, février 20
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C’était en 1965. Huit ans avant de mourir d’une crise cardiaque lors d’un voyage en avion, le chorégraphe John Cranko (1927-1973) met en scène Onéguine, d’après le roman en vers écrit par Alexandre Pouchkine ; entre 1823 et 1831. Depuis, ce grand ballet narratif se maintient, robuste et tenace, en haut de l’affiche des compagnies de danse. Il fait salle comble jusqu’au 4 mars au Palais Garnier, à Paris, où les interprètes de l’Opéra national de Paris défendent avec une ardeur incisive ce morceau de patrimoine qui, pour être un peu daté, n’en est pas démodé pour autant.

Plus qu’impeccable, la triplette d’étoiles au programme, mercredi 12 février, se glisse dans le décor de millefeuille en dentelle avec fougue. Pour l’occasion, Dorothée Gilbert retrouve ses partenaires masculins de prédilection : Hugo Marchand et Guillaume Diop. Autant dire que les conditions sont optimales pour faire de cette pièce tragique et cruelle un nœud explosif de sentiments empoisonnés. Elans amoureux mal adressés, caprices masculins, vexations et frustrations, en trois actes, deux heures et quinze minutes, l’escalade du scénario ne souffre aucune baisse d’énergie, encore moins de déficit technique pour atteindre son climax.

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