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Histoires Web mercredi, avril 23
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Depuis plus de quatre mois, des réfugiés et demandeurs d’asile se réunissent tous les jours devant les bureaux de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), dans le centre humanitaire d’Agadez, dans le nord du Niger, pour réclamer leur relocalisation vers d’autres pays. Sur des photos transmises par l’un des manifestants au Monde, on voit des hommes, femmes et enfants, debout, au milieu d’un paysage désertique, tenir des écriteaux sur lesquels on peut lire des appels à l’aide : « Nous ne sommes pas seulement des réfugiés ! Nous sommes aussi des êtres humains qui rêvent d’une vie décente ! Nous ne voulons pas rester ici. »

« La situation est très difficile, confie Ismaïl Yousef, un exilé soudanais, joint par téléphone. Nous vivons loin de la ville, en plein milieu du désert. » Sa voix balayée par le vent, le trentenaire dénonce des conditions de vie « catastrophiques ». Et de lister les problèmes : « L’accès à l’eau est limité. En ce qui concerne la nourriture, nous recevons, chaque mois, une carte alimentaire d’une valeur de 8 800 francs CFA [environ 13 euros], avec laquelle nous ne pouvons manger que dix jours si nous voulons manger à notre faim. L’électricité manque. Même l’accès à Internet est difficile. Il n’y a pas de travail, pas d’accès à la santé. Les enfants, sans éducation, ont perdu espoir. Les personnes âgées, les malades et les handicapés souffrent énormément. »

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