Au moins 101 personnes sont mortes et 64 autres sont portées disparues au Népal, dans des inondations et glissements de terrain causés par des pluies diluviennes, selon un nouveau bilan annoncé par la police dimanche 29 septembre. La capitale Katmandou est particulièrement touchée.
Le précédent bilan de la police samedi faisait état d’au moins 59 morts et 44 disparus. « Il est probable que le bilan s’alourdisse au fur et à mesure que notre mission de recherche et de sauvetage progresse dans les zones touchées », a déclaré à l’Agence France-Presse le porte-parole de la police, Dan Bahadur Karki.
La vallée de Katmandou a enregistré 240 millimètres de pluie durant 24 heures, entre vendredi et samedi matin, a indiqué l’agence météorologique népalaise au journal Kathmandu Post. Il s’agit des précipitations les plus importantes enregistrées dans la capitale népalaise depuis au moins 1970, selon cette agence.
Les autorités avaient mis en garde contre les crues soudaines de plusieurs cours d’eau lorsque les intempéries ont commencé. Les rivières de Katmandou ont débordé, inondant les maisons proches des berges.
Des inondations plus fréquentes
« Ça fait peur. Je n’avais jamais vu une telle dévastation », avait confié samedi Mahamad Shabuddin, 34 ans, propriétaire d’un atelier de réparation de motos, tout près de la rivière Bagmati en crue. Certains rescapés se sont réfugiés sur les toits des immeubles, d’autres ont pris la fuite en progressant dans l’eau boueuse.
Les moussons de juin à septembre provoquent chaque année des morts et des destructions dans toute l’Asie du Sud, mais le nombre d’inondations et de glissements de terrain mortels a augmenté ces dernières années.
Les experts affirment que le changement climatique a aggravé leur fréquence et leur intensité. Plus de 220 personnes sont mortes cette année au Népal dans des catastrophes naturelles liées aux pluies.