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Histoires Web dimanche, décembre 29
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En cette fin d’année 2024, Violette Dorange n’a rien à envier aux privilégiés qui dévalent les pistes de ski. L’été a beau régner dans l’hémisphère Sud, on n’est pas loin de claquer des dents aux abords de la zone d’exclusion antarctique, dans laquelle elle glisse ces jours-ci – ce périmètre variable défini par l’organisation de la dixième édition du Vendée Globe pour éviter les collisions avec les icebergs et autres glaçons flottants.

« Jusqu’à la semaine prochaine, on a un vent qui permet de faire un assez long bord le long la zone des glaces, donc c’est super parce qu’on est très, très sud et que ça raccourcit la route. Mais la contrepartie, c’est qu’il fait vraiment froid depuis deux ou trois jours », raconte la skippeuse de DeVenir, toujours 25e sur les 36 concurrents encore en course, après un réveillon de Noël paisible, agrémenté de repas améliorés et d’un sac de cadeaux contenant, entre autres, « une paire de chaussettes très chaudes à l’effigie de [ses] amis ».

En prévision de l’ambiance polaire, qui s’est invitée à bord de son très spartiate monocoque de 18 mètres – « il y a de la buée partout et, dès qu’on sort, on a les doigts qui brûlent », dit-elle –, la benjamine de l’épreuve, âgée de 23 ans, a récemment renoué avec une activité domestique aussi insolite qu’acrobatique lorsqu’on la pratique dans l’océan Austral, entre le sud de la Tasmanie et celui de la Nouvelle-Zélande.

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