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Une fois encore, le gouvernement du Mexique a sorti Pemex, l’entreprise pétrolière nationale, d’une impasse : déjà à la peine pour payer les 20,5 milliards d’euros dus à ses fournisseurs et sous-traitants, ses administrateurs se demandaient comment rembourser les 25 milliards d’euros d’obligations qui arrivent à échéance avant juin 2026, dont 15 milliards d’ici à décembre. Depuis que les agences de notation l’ont dégradée au rang de junk bonds (ou « obligations pourries »), en 2020, Pemex ne peut emprunter sur les marchés qu’à des taux prohibitifs, qui aggraveraient ses 85 milliards d’euros de dette financière, la plus élevée au monde pour une compagnie pétrolière.

Le gouvernement de Claudia Sheinbaum s’est donc porté garant du fleuron national : fin juillet, il a émis pour 10,3 milliards d’euros d’obligations destinées à Pemex, et mardi 5 août il a annoncé la mise en place d’un fonds d’investissement public-privé de près de 12 milliards d’euros pour payer ses créanciers et relancer les investissements. « Ce n’est pas que la dette de Pemex devient une dette souveraine, c’est juste un soutien ponctuel », a précisé la présidente du Mexique lors de sa conférence de presse quotidienne du mardi 5 août.

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