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Histoires Web lundi, mars 31
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Le Liban a nommé un nouveau gouverneur à la tête de la banque centrale du pays, après plus d’un an et demi de vacance à ce poste. Mais cette désignation ravive les tensions politiques, malgré les promesses de « nouvelle ère » faites dans la foulée de l’élection de Joseph Aoun à la tête de l’Etat et de la nomination de Nawaf Salam à la tête du gouvernement, en janvier, qui avaient mis fin à une longue crise institutionnelle. Jeudi 27 mars, le financier Karim Souhaid a été nommé à la tête de la Banque du Liban (BDL), au cours d’une réunion du gouvernement. Il a obtenu les voix de 17 des 24 ministres. Fortement appuyé par le président Aoun, il n’a pas reçu, en revanche, le soutien du premier ministre, Nawaf Salam, ni des proches de ce dernier, comme le vice-premier ministre, Tarek Mitri, et le ministre de la culture, Ghassan Salamé.

La nomination du nouveau gouverneur a été marquée par une épreuve de force majeure entre le président et le chef du gouvernement, alors qu’ils étaient décrits comme un « tandem » réformateur. Elle s’est résolue au détriment de M. Salam, qui n’a pas caché son dépit. « [Karim Souhaid] n’était pas mon candidat pour plusieurs raisons, compte tenu de ma volonté de protéger les droits des déposants et de préserver les actifs de l’Etat », a-t-il déclaré devant la presse. La veille, le premier ministre avait rencontré l’une des associations d’épargnants.

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