Au Liban, Nawaf Salam forme un gouvernement « de réforme et de salut »

Le premier ministre libanais, Nawaf Salam, a placé son gouvernement sous le signe de la « réforme » et du « salut ». Lors de la présentation de son cabinet aux Libanais, samedi 8 février, l’ancien diplomate et président de la Cour internationale de justice s’est engagé à mettre l’accent sur les réformes financières, la reconstruction et le retour de la stabilité à la frontière libanaise, après une guerre dévastatrice entre le mouvement chiite Hezbollah et Israël, afin de « rétablir la confiance entre les citoyens et l’Etat, entre le Liban et ses voisins arabes, et entre le Liban et la communauté internationale ».

Le président libanais, Joseph Aoun, a accepté la démission du gouvernement intérimaire, emmené par Najib Mikati depuis mai 2022, et approuvé la nomination de Nawaf Salam au poste de premier ministre. Après plus de trois semaines de négociations avec les partis, ce dernier a présenté un cabinet de vingt-quatre ministres, dont cinq femmes, respectant l’équilibre entre communautés chrétienne et musulmane. Il s’est entouré de personnalités réformatrices, parmi lesquelles des proches comme les anciens diplomates Tarek Mitri et Ghassan Salamé, respectivement nommés à la vice-présidence du conseil des ministres et à la culture.

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