Au Liban et en Syrie, Israël poursuit sa guerre d’usure

Parallèlement à la reprise de ses opérations dans la bande de Gaza, qui a fait voler en éclats la trêve fragile signée avec le Hamas le 19 janvier, Israël poursuit une guerre d’usure à ses frontières septentrionales contre le Hezbollah libanais, allié du mouvement islamiste palestinien, ainsi que contre le nouveau pouvoir syrien, érigé en « menace contre l’Etat d’Israël ». Devenus la cible de bombardements réguliers de l’aviation israélienne, le Liban et la Syrie ont essuyé, lundi 17 mars, de nouvelles frappes meurtrières.

En dépit de l’accord de trêve signé avec le Liban le 27 novembre 2024, qui a mis fin à plus d’un an d’hostilités entre l’Etat hébreu et le Hezbollah, l’armée israélienne mène des frappes quasi quotidiennes contre des positions du parti chiite. Elle veut empêcher le Hezbollah, qui avait ouvert contre Israël un front en soutien au Hamas dans la bande de Gaza le 8 octobre 2023, de reconstituer son arsenal militaire et de se redéployer au Liban sud.

Lundi, une personne a été tuée et trois autres blessées dans un « raid de l’ennemi israélien » à Yohmor, au Liban sud, a affirmé le ministère de la santé libanais. L’armée israélienne a indiqué avoir mené une frappe sur deux membres du Hezbollah « qui servaient d’agents d’observation et dirigeaient des activités terroristes » dans cette région.

Il vous reste 60.01% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.