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Le parti Komei a mis fin à sa coopération avec le Parti libéral-démocrate (PLD, au pouvoir), au Japon, vendredi 10 octobre, hypothéquant ainsi la nomination de Sanae Takaichi comme première ministre et ouvrant la voie à l’opposition. « Je suis prêt à exercer les fonctions de premier ministre », a d’ailleurs fait savoir Yuichiro Tamaki, le président du Parti démocrate du peuple (PDP), dont la personnalité est à même de fédérer les oppositions.

« La coalition est rompue », avait auparavant annoncé Tetsuo Saito, le dirigeant du parti Komei, au terme d’une rencontre avec Mme Takaichi. La formation liée à l’organisation bouddhiste Soka Gakkai exigeait du PLD qu’il « accepte pleinement » une proposition élaborée en mars avec le PDP visant à mieux encadrer et limiter les financements accordés aux partis politiques par les entreprises et les organisations. Mme Takaichi a refusé.

Le Komei était aussi furieux de la « réhabilitation » de Koichi Hagiuda. Exclu en 2024 de toute fonction pour son implication dans les scandales liés à l’Eglise de l’Unification, mieux connue sous la désignation de secte Moon, et aux « caisses noires » du PLD, il a été nommé par Mme Takaichi au poste de secrétaire général du parti.

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