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Le nouveau revers de la coalition au pouvoir au Japon fragilise un peu plus le premier ministre, Shigeru Ishiba, et plonge l’archipel dans l’incertitude politique. Au terme du scrutin organisé dimanche 20 juillet pour renouveler la moitié des 248 sièges du Sénat, le Parti libéral démocrate (PLD de M. Ishiba) et son allié, le Komei, ont perdu la majorité absolue dans cette assemblée. L’opposition progresse. Véritable trublion populiste du vote, le tout jeune parti d’extrême droite Sanseito établit un score historique en misant sur un programme xénophobe.
Selon un sondage réalisé à la sortie des urnes par la chaîne publique NHK, la coalition au pouvoir devrait obtenir une quarantaine de sièges sur les 125 à pourvoir lors du scrutin, loin des 50 sièges nécessaires pour conserver la majorité à l’issue de ce scrutin partiel – le parti dispose toujours des 75 sièges qui n’étaient pas renouvelés lors de cette élection. « J’accepte humblement et sincèrement le résultat », a réagi Shigeru Ishiba, avant même l’annonce définitive des résultats. Le chef de gouvernement semble toutefois exclure de démissionner : « J’ai des responsabilités à assumer pour la nation, comme les mesures de prévention des catastrophes, le développement régional et la lutte contre le déclin démographique. » Dans l’immédiat, le gouvernement doit gérer le dossier brûlant des taxes douanières de 25 % que l’administration Trump menace d’imposer au Japon à partir du 1er août.
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