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Histoires Web mercredi, août 13
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Prudent sur le conflit israélo-palestinien pour des raisons économiques autant que diplomatiques, le Japon hésite à reconnaître la Palestine, même s’il défend une solution à deux Etats. Interrogé vendredi 8 août sur la possibilité de voir l’Archipel suivre la France, le Royaume-Uni et le Canada sur cette question, le porte-parole du gouvernement, Yoshimasa Hayashi, s’est montré évasif : « Nous procédons à un examen approfondi du calendrier comme de la bonne méthode, afin de soutenir les progrès vers la paix. »

Une pétition prônant à la reconnaissance de la Palestine, signée par 179 parlementaires (sur 722), a pourtant été remise le 8 août au gouvernement. « Le Japon aurait dû être le premier membre du G7 à reconnaître la Palestine car il n’a aucune attache religieuse au Moyen-Orient et n’a pas d’histoire de colonisation dans la région. Nous ratons le bus et je le regrette sincèrement », a déclaré, le 6 août, au Club des correspondants étrangers du Japon, Taro Kono, élu du Parti libéral-démocrate (au pouvoir), ancien ministre des affaires étrangères (2017-2019), et à l’origine de la pétition.

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