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C’est peut-être la fin du cauchemar pour des dizaines d’enfants. Une perquisition pratiquée au Guatemala, vendredi 20 décembre, dans une propriété appartenant à la secte Lev Tahor a permis de soustraire 160 enfants de ce groupe ultraorthodoxe juif soupçonné de violences sexuelles sur des mineurs.

« L’opération a permis de secourir 160 mineurs qui auraient été victimes d’abus de la part d’un membre de la secte Lev Tahor », a fait savoir le ministre Francisco Jiménez sur X après une perquisition dans la propriété située dans la municipalité d’Oratorio, à environ 60 km au sud-ouest de la capitale, où la secte s’est installée en 2016.

La perquisition a été motivée par des soupçons de traite d’êtres humains « sous forme de grossesses forcées, de maltraitance d’enfants et de viol », a dit le procureur Dimas Jiménez lors d’une conférence de presse. Les recherches ont permis de découvrir les ossements présumés d’un mineur, a ajouté le parquet. L’opération a reçu le soutien du département de la sécurité intérieure des États-Unis (DHS).

Un groupe composé de cinquante familles

La secte Lev Tahor − qui signifie « Coeur pur » en hébreu − a été formée dans les années 1980 et pratique une forme ultraorthodoxe de judaïsme, où les femmes portent notamment des tuniques noires qui les recouvrent de la tête aux pieds.

Le groupe s’est installé à Oratorio en 2016, après des raids de la police et du parquet contre plusieurs de ses immeubles au Guatemala, pays où il est arrivé en 2013. A l’époque, les autorités avaient dit agir à la demande d’Israël, dont la police était à la recherche d’une mineure disparue. Les autorités estiment que le groupe est composé de 50 familles, principalement du Guatemala, des États-Unis et du Canada.

Le Monde avec AFP

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