Rome en octobre. Pour au moins deux raisons : l’effervescent festival RomaEuropa et la douceur de la météo. Devant le Teatro Argentina, au centre de la capitale italienne, parmi les spectateurs qui profitent jusqu’au dernier moment de l’euphorie de la soirée avant d’entrer en salle, le chorégraphe français Olivier Dubois respire large. « Ah ! les nuits romaines !, s’exclame celui qui est codirecteur depuis cette année du festival Bolzano Danza, dans le nord du pays. J’adore ! Les monuments y deviennent un théâtre dont nous sommes les acteurs vivants, alors que le jour ils sont histoire. Quant à RomaEuropa, c’est le plus grand festival en Italie. »
A ses côtés, Anouk Aspisi, sa complice aux manettes de Bolzano Danza, qui fut conseillère création auprès de la ministre de la culture Rima Abdul-Malak de 2022 à 2024, confirme. « C’est un rendez-vous que je ne manque jamais, comme celui du Festival d’automne, à Paris, confie-t-elle. Je suis heureuse de voir combien il s’est solidifié dans un contexte politiquement complexe. Il a résisté en pariant toujours sur le dialogue européen des créateurs. » Elle résume : « C’est désormais une référence pour les artistes et le public. »
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