Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, mars 26
Bulletin

On n’arrête pas l’inventivité du documentaire, et peut-être est-ce d’ailleurs à cet endroit du cinéma que l’on trouve aujourd’hui les créations les plus libres et stimulantes. En témoignent les films sélectionnés lors de la 47e édition du Cinéma du réel, qui a lieu du 22 au 29 mars, à Paris. En raison de la fermeture des salles du Centre Pompidou, où a lieu traditionnellement le « Réel », la programmation cette année se répartit dans quatre cinémas, L’Arlequin (6e arrondissement), Reflet Médicis (5e), Saint-André-des-Arts (6e) et Christine Cinéma Club (6e).

Si l’on s’en tient aux 37 films de la compétition, du court-métrage de dix minutes aux « longs » de près de deux heures, ce qui frappe, c’est l’extraordinaire variété des formes, pour dire la solitude, les empêchements auxquels se confronte l’individu, la difficulté de faire lutte commune ou de se rassembler.

L’une des exceptions, car il en faut, étant le sublime Balane 3, du Portugais Ico Costa, filmant en 16 millimètres l’intensité d’une ville du Mozambique, Inhambane, entre désirs, échanges intenses et envies de vivre.

Il vous reste 76.71% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.