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Histoires Web lundi, janvier 6
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Le Musée national d’art moderne expose, mêlée à quelques œuvres de ses propres collections, une sélection de celles du Fonds de dotation Jean-Jacques Lebel, 95 pièces en tout, sous le commissariat de Cécile Bargues, une des administratrices du Fonds, et d’Anne Montfort-Tanguy, conservatrice au cabinet d’art graphique du musée. De quoi s’agit-il ? D’un ensemble – désormais inaliénable depuis sa constitution en fonds de dotation – d’environ un millier de pièces, constitué au fil des ans par Lebel, né en 1936, artiste, écrivain, militant anarchiste (en 1968, il fut un des piliers du Mouvement du 22 mars), anticolonialiste, trublion et révolté éternel.

Lire la critique (en 2020) : Article réservé à nos abonnés La collecte du chasseur-cueilleur Jean-Jacques Lebel

Dedans, aucune de ses œuvres – même s’il en a prêté une pour l’exposition –, mais beaucoup de celles de ses amis, et aussi des artistes qu’il aime, les surréalistes notamment : le petit Jean-Jacques, fils du poète, collectionneur et marchand d’art Robert Lebel (1901-1986), réfugié à New York durant l’Occupation, rencontra tout môme André Breton, et sauta, littéralement, sur les genoux de Marcel Duchamp (son père lui consacra un livre important en 1959), lequel lui a offert et dédicacé son autoportrait, un profil réalisé en papier déchiré.

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