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Histoires Web samedi, avril 26
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Dès les premières pages du monumental catalogue (544 pages, plus les annexes) consacré à la collection de Jean Chatelus (1939-2021), dont a hérité la Fondation Antoine de Galbert qui l’a, après inventaire et restauration, donnée au Centre Pompidou, à Paris, une photographie résume assez bien l’esprit de ces gestes successifs : Antoine de Galbert, qu’on ne surprend pas facilement, a l’air interloqué et semble ne plus savoir où donner de la tête. Chatelus le regarde, il est hilare.

Lire la nécrologie (en 2021) : Article réservé à nos abonnés Le collectionneur Jean Chatelus est mort

Les deux hommes sont au domicile parisien du collectionneur, deux étages d’appartements, plus un petit hangar et la loge abandonnée de l’ancien concierge, acquis au fil des ans pour abriter environ 573 œuvres d’art contemporain – surtout des installations –, mais aussi d’art premier et d’art populaire. Un bazar incroyable au milieu duquel vivait Chatelus, et que l’artiste belge Wim Delvoye, lui non plus pas aisé à étonner, qualifie dans le petit film présenté à l’entrée des salles de l’exposition proposée au Centre Pompidou à Paris, d’« énormément bizarre ». Ce qui donne son titre à l’exposition. « Vous êtes célibataire, j’imagine ? », demande Delvoye à Chatelus, qui lui répond : « Ah, oui, comment le savez-vous ? » « Un type qui vit comme ça doit être célibataire, personne ne peut vivre avec lui », conclut l’artiste belge.

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