Français
English
Deutsch
Italiano
Русский
Español
Le chef du Parti libéral du Canada, Mark Carney, a réussi son pari, après une courte campagne de trente-six jours : celui de rester en poste. L’élection d’un quatrième gouvernement libéral de suite depuis 2015 semblait pourtant impossible il y a encore quatre mois, au vu des sondages qui donnaient les libéraux largement perdants face au Parti conservateur. Mais la démission de l’ex-premier ministre, Justin Trudeau, et l’omniprésence du président américain, Donald Trump, dans le débat public ont permis une inversion des courbes en faveur du camp libéral.
A 5 h 30, heure de Paris, les estimations prévoyaient que plus de 160 députés libéraux (sur 343) prendront place dans la Chambre des communes canadienne, contre plus de 140 pour les conservateurs. L’écart s’est considérablement réduit en fin de soirée pour dessiner une victoire étriquée, arrachée notamment grâce aux sièges obtenus au Québec.
Si les libéraux ne parviennent pas, au bout de la nuit, à obtenir la majorité absolue, cela signifie que le gouvernement de Mark Carney devra chercher l’appui d’au moins un autre parti pour faire adopter ses lois. « Les Canadiens s’attendent à ce qu’on travaille ensemble », a commenté en fin de soirée l’ex-ministre libéral de l’immigration Marc Miller, au micro de Radio-Canada.
Il vous reste 79.18% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
