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Donald Trump n’a pas acté dès le premier jour de son second mandat l’imposition de taxes de 25 % sur les importations canadiennes et mexicaines, une promesse pourtant réitérée depuis le 25 novembre. Mais, dans la soirée, lundi 20 janvier, il a annoncé qu’il comptait les enclencher dès le 1er février. Le nouveau président américain a aussi demandé aux agences fédérales, dans une note de service citée par l’agence Reuters, de « s’attaquer aux pratiques commerciales et monétaires déloyales des autres nations ».

En réponse, ce mardi 21 janvier, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a répété que la riposte canadienne serait « robuste » et que l’objectif est de se débarrasser de ces tarifs « le plus rapidement possible ». Il a aussi répété les liens forts qui unissent les deux économies, et laissé entendre que si Donald Trump souhaite réellement un nouvel « âge d’or » de l’Amérique, il aura besoin des ressources canadiennes.

Depuis près de deux mois, le gouvernement canadien cherche la parade idoine aux probables attaques du républicain. La semaine dernière, Ottawa peaufinait encore la liste des produits américains qui pourraient être touchés par une première riposte, si Donald Trump déclenche une guerre commerciale. Et Doug Ford, premier ministre de l’Ontario, affichait une casquette bleue, réponse à la célèbre rouge frappée du slogan « MAGA » du président américain, où l’on pouvait lire : « Le Canada n’est pas à vendre. »

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