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Attaque d’ampleur du Hezbollah contre Israël

L’affrontement entre Israël et le Hezbollah a franchi, dimanche 25 août, un nouveau palier. Le mouvement chiite libanais a annoncé, à l’aube, avoir lancé une attaque aérienne d’ampleur contre des sites militaires israéliens, « à l’aide d’un grand nombre de drones » et de « plus de 320 » roquettes. Le mouvement chiite a affirmé avoir « visé et endommagé » 11 sites militaires dans le nord d’Israël et sur le plateau du Golan, occupé par Israël.

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Il s’agissait, selon lui, de « la première phase » de son plan d’attaque pour venger la mort de Fouad Chokr, un de ses hauts chefs militaires, tué dans une frappe israélienne sur Beyrouth le 30 juillet. La « cible principale » de cette attaque était la base de Gilot, une base du renseignement militaire israélien près de Tel-Aviv, a déclaré le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Un porte-parole de l’armée israélienne a pour sa part assuré à l’Agence France-Presse pouvoir « confirmer que la base de Glilot n’a pas été touchée ».

Israël a affirmé avoir mené des « frappes préventives » au Liban pour empêcher cette « attaque d’envergure », à la suite de quoi le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a fait savoir qu’Israël n’avait pas dit « son dernier mot ». Le ministre de la défense israélien a décrété l’état d’urgence sur tout le territoire d’Israël pour quarante-huit heures.

Attaque contre la synagogue de La Grande-Motte : le suspect interpellé à Nîmes

La synagogue de La Grande-Motte (Hérault) a été la cible de feux d’origine criminelle : deux véhicules garés à l’intérieur de l’enceinte de la synagogue Beth-Yaacov, située non loin de la gendarmerie et de la mairie de cette station balnéaire proche de Montpellier, ont été incendiés dans la matinée de samedi 24 août. Une bouteille de gaz présente à proximité de l’un des deux véhicules a explosé, blessant légèrement un policier municipal qui s’était déplacé sur les lieux.

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinats en lien avec une entreprise terroriste ». Le suspect de l’attentat a été interpellé dans la soirée à Nîmes, dans le département voisin du Gard, a confirmé dans la nuit de samedi à dimanche le PNAT. Il s’agit d’un Algérien de 33 ans, en situation régulière, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de source proche du dossier, confirmant une information de Valeurs actuelles. Quatre personnes sont actuellement en garde à vue dans ce dossier, a ajouté cette même source.

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Pavel Durov, le fondateur de Telegram, interpellé à son arrivée en France

Pavel Durov, le fondateur et PDG de l’application de messagerie Telegram, a été arrêté à son arrivée en France samedi 24 août, dans le cadre d’une procédure accusant Telegram de complicité dans diverses infractions de sa messagerie cryptée. M. Durov a été interpellé à l’aéroport du Bourget, alors qu’il arrivait à Paris pour y passer la soirée, en compagnie de son garde du corps et de son assistante, comme l’avaient révélé TF1/LCI.

Le milliardaire franco-russe de 39 ans faisait l’objet d’un mandat de recherche de l’Office mineurs (Ofmin), chargé de la lutte contre les violences faites aux mineurs, pour des infractions allant de l’escroquerie au trafic de stupéfiants, au cyberharcèlement et à la criminalité organisée en passant par l’apologie du terrorisme et la fraude. La justice reproche à Pavel Durov de ne pas agir (absence de modération et de collaboration avec les enquêteurs) contre les utilisations délictuelles de sa messagerie par ses abonnés. Il devait être présenté à la justice dimanche.

Des investigations ont été confiées à l’unité cyber de la gendarmerie et à l’office national antifraude, dans les locaux duquel le milliardaire était interrogé dans le cadre d’une garde à vue prolongée qui pourrait durer 96 heures maximum.

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Jean-Luc Mélenchon soumet l’hypothèse d’un gouvernement du NFP sans « insoumis » : la droite assume de « faire barrage », le camp présidentiel se fait discret

Le chef de file de La France insoumise a créé la surprise, samedi, en ouvrant la porte à une non-participation des « insoumis » à un éventuel gouvernement de Lucie Castets. Invité du journal de 13 heures de TF1, il a sommé les trois partis du camp macroniste et la droite de dire s’ils censureraient un tel gouvernement.

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Ce coup tactique a été salué par les autres partis membres du Nouveau Front populaire, mais n’a suscité que très peu de réactions dans le camp présidentiel. Vingt-quatre heures après l’intervention de Jean-Luc Mélenchon, les chefs de file de Renaissance, d’Horizons et du MoDem n’avaient pas répondu à l’ancien candidat à l’élection présidentielle.

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De son côté, la réponse du parti Les Républicains est venue du Sénat. Le chef de file des sénateurs de LR, Bruno Retailleau, a affirmé dès samedi que tout gouvernement de gauche s’exposerait à une motion de censure : « Pour nous, c’est non aux ministres [de] LFI et non à un programme inspiré par LFI. Nous sommes opposés à leur participation à un gouvernement, comme à leurs idées. »

Quoi qu’il arrive, les tractations pour Matignon entamées vendredi doivent reprendre lundi à l’Elysée. Emmanuel Macron recevra Jordan Bardella et Marine Le Pen pour le RN, puis Eric Ciotti, ainsi que les présidents du Sénat, Gérard Larcher, et de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.

Les deux astronautes de la mission de Boeing défectueuse ne reviendront sur Terre qu’en février 2025 avec SpaceX

Des responsables de la NASA lors d’une conférence de presse au Centre spatial Johnson, à Houston, au Texas, le 24 août 2024.

Butch Wilmore et Sunita Williams, les deux premiers astronautes qui ont décollé au début de juin à bord du vaisseau Starliner de Boeing, ne pourront rentrer sur Terre avec ce véhicule. Des problèmes détectés sur son système de propulsion ont conduit la NASA à remettre en question sa fiabilité, et à le condamner, samedi, à rentrer sur Terre à vide. La principale préoccupation était que Starliner ne puisse réaliser la poussée nécessaire pour s’arracher de l’orbite et entamer sa descente vers la Terre.

Les astronautes devront attendre d’être secourus par Crew-9, une mission régulière de SpaceX, qui devrait décoller à la fin de septembre en n’emportant que deux astronautes au lieu de quatre. Elle resterait amarrée à l’ISS jusqu’à son retour sur Terre, prévu en février 2025, et ramènerait alors les deux naufragés de Boeing en plus des deux astronautes de Crew-9. Butch WIlmore et Sunita Williams passeront donc au total huit mois dans la Station spatiale internationale, au lieu des huit jours initialement prévus.

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