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Avec une avance pourtant confortable et un état de grâce acquis depuis quelques mois, le Paris Saint-Germain n’a pas dérogé à son passif européen, mardi 15 avril à Birmingham, en s’inclinant sur la pelouse d’Aston Villa (2-3), en quart de finale retour de la Ligue des champions. Un revers déroutant, qui n’a pas suffi à évincer les Parisiens de la compétition, bien lancés après leur succès obtenu à l’aller (3-1, score cumulé : 5-4).

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Depuis quelques mois, l’idée plane que le PSG ne serait plus le même, plus lucide dans les moments délicats, plus séduisant sur le terrain. On y croirait presque, tant le spectre de la remontada qui plane chaque saison au-dessus du club – semble avoir été écarté par les mains fermes de Gianluigi Donnarumma.

Les joueurs de Luis Enrique avaient d’ailleurs parfaitement commencé la rencontre, Achraf Hakimi (11e) puis Nuno Mendes (27e) ouvrant les hostilités. Mais la hargne des Villans et les égarements défensifs de Willian Pacho et de ses coéquipiers ont maintenu le suspense jusque dans les dernières minutes. D’abord via l’agile Youri Tielemans (34e), puis, pendant une poignée de minutes de folie, à la reprise, avec John McGinn (55e) et Ezri Konsa (57e) qui rallumaient coup sur coup les espoirs anglais.

Tout en souffrance, mais sans sombrer, le PSG s’est ainsi qualifié pour sa deuxième demi-finale de Ligue des champions consécutive, la cinquième de son histoire. Il pourrait y retrouver un autre club anglais, Arsenal – qui avait déjà battu les Parisiens en phase de poule (0-2) –, surprenant tombeur du Real Madrid à l’aller (3-0). A moins que les Merengues de Kylian Mbappé réussissent ce qu’ils font le mieux : renverser la tendance. Ce serait alors un autre type de retrouvailles entre le club parisien et son ancien joueur, en conflit financier et juridique.

Ce qu’il faut retenir

  • Le cador. John McGinn, capitaine courage.

Arrivé en 2018 à Birmingham, le milieu écossais est passé par tous ses états, en osmose avec son public, son stade, son club. Le capitaine lance le premier but des Villans et égalise à la reprise d’une frappe heureuse. Unai Emery le remplace à l’heure de jeu par Marco Asensio, alors qu’il semblait en avoir encore dans les jambes.

0-1, 11e : Bradley Barcola s’enfonce sur l’aile gauche, et centre au point de penalty, où Dibu Martinez repousse maladroitement le ballon. Seul dans l’axe, Achraf Hakimi n’a plus qu’à tirer dans un but presque vide.

0-2, 27e : Sur un contre porté par Achraf Hakimi, Ousmane Dembélé décale dans la surface pour Nuno Mendes, qui ajuste Dibu Martinez d’une frappe qui vient rebondir sur le poteau.

1-2, 34e : Les Parisiens perdent le ballon dans le camp anglais et un contre se forme dans la foulée. Youri Tielemans est décalé par John McGinn et enroule son ballon droit vers les filets de Gigio Donnarumma, bien aidé par une déviation de la poitrine de Willian Pacho.

2-2, 55e : John McGinn s’enfonce dans le camp parisien et déclenche une frappe enroulée aux abords de la surface. Willian Pacho la dévie légèrement et accentue le lob, trompant Gigio Donnarumma.

3-2, 57e : Après un corner repoussé par le PSG, Marcus Rashford hérite du ballon sur l’aile droite, se dirige vers la cage parisienne, et trouve Ezri Konsa, qui conclut d’une frappe devant le montant.

  • La phrase. « J’ai connu des moments difficiles, il faut savourer celui-là », confiait Marquinhos au micro de Canal+, au sortir de la rencontre.

Et pour cause, le capitaine brésilien du PSG, au club depuis 2013, a connu nombre de désillusions européennes avec le maillot des Rouge et Bleu.

Le goût de la défaite tempère la qualification des Parisiens, malmenés pendant plus d’une heure par des Villans revanchards. Ce match à suspense obtient ainsi un « B + » plus que convaincant, sur notre échelle de notation allant de « A » à « E ».

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