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Il avait donc raison. Alors que son équipe se montrait moins fringante ces dernières semaines, avec des matchs sans saveur en Ligue 1, une défaite (3-2) à Aston Villa où ses joueurs ont vacillé mentalement, ainsi que le premier revers de la saison en championnat contre Nice vendredi (3-1), qui a valu au Paris Saint-Germain (PSG) – déjà champion de France – de perdre son invincibilité sur la scène nationale, Luis Enrique répétait sans cesse qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter. Malgré les doutes, l’entraîneur espagnol assurait que son groupe était capable de se remobiliser pour les rendez-vous majeurs.
Les Parisiens ont effectivement rassuré et montré qu’il savait hausser leur niveau de jeu quand il le fallait, en s’imposant sur la pelouse d’Arsenal (1-0), mardi 29 avril à l’Emirates Stadium, en demi-finale aller de la Ligue des champions, au terme d’une prestation solide. Une courte victoire, certes, mais qui permet au PSG de faire un grand pas vers la finale, qui se jouera à Munich, le 31 mai, en continuant à rêver de remporter une coupe d’Europe après laquelle il court de manière inlassable depuis l’arrivée des Qataris en 2011.
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