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Histoires Web mardi, mai 13
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Aron D’Souza a 40 ans et un projet pharaonique dont il ne doute pas qu’il connaîtra le succès. Il compte « construire une surhumanité » par l’entremise des «  Enhanced Games », les « Jeux améliorés » : un événement sportif international dont les concurrents seront autorisés à prendre, sous contrôle médical, des produits destinés à améliorer leurs performances. Accessoirement, l’idée est aussi de mettre fin à ce qu’il appelle l’« hégémonie » des Jeux olympiques (JO) et l’« hypocrisie » de l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Le 21 mai, ce juriste australien diplômé de l’université d’Oxford (Royaume-Uni), investisseur en capital-risque et entrepreneur dans le domaine de la technologie, dévoilera les détails de la première édition de son grand œuvre, monté et financé comme une start-up de la Silicon Valley. « Vous découvrirez alors le lieu [de la compétition] et la liste d’athlètes incroyables [aucun Français parmi eux], ainsi qu’un niveau de performance humaine [potentielle] jamais vu », a-t-il promis au Monde, à la mi-avril, dans l’open space encore désert et flambant neuf de Madison Avenue, à New York, où il venait d’installer ses bureaux.

Au menu de ces « Jeux améliorés », des épreuves d’athlétisme, de natation et de « force »une version revisitée de l’haltérophilie. Initialement prévus au programme, la gymnastique artistique et les sports de combat ont été abandonnés. « Nous voulons nous concentrer sur des sports objectifs, clairement mesurables et pourvoyeurs de records qui parlent au public ; on élargira peut-être plus tard, en fonction de la réponse du marché », explique l’élégant homme d’affaires, dont la silhouette trahit l’assiduité – voire l’addiction – aux salles de fitness.

« Ce sont des jeux du cirque »

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