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Habitué aux passages en force, le président ultralibéral Javier Milei a de nouveau enjambé le pouvoir législatif, cette fois-ci pour nommer deux juges à la Cour suprême. Dans un décret publié mercredi 26 février, le gouvernement désigne les magistrats – normalement nommés par un vote aux deux tiers du Sénat sur proposition de l’exécutif – jusqu’au 30 novembre 2025, en attendant une hypothétique validation de la chambre haute. Une décision prise afin de « normaliser le fonctionnement de la plus haute cour du pays », justifie le gouvernement dans un communiqué.

L’exécutif et le Sénat achoppent depuis près d’un an sur cette désignation. Les deux postes – sur cinq au total – sont vacants depuis 2021 et 2024. Au mois de mars 2024, le président a proposé le nom des deux juges, Ariel Lijo et Manuel Garcia-Mansilla, en empruntant le parcours parlementaire traditionnel. Mais face à la polémique qu’elles suscitent, les nominations n’ont jamais été approuvées par le Sénat. Dans son communiqué, le gouvernement vise « les préférences personnelles ou politiques des sénateurs », ayant empêché selon lui le processus parlementaire.

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