L’annonce sera-t-elle en mesure de rassurer les salariés d’ArcelorMittal ainsi que le gouvernement qui demandait ces derniers jours au groupe sidérurgique des preuves de son engagement industriel dans l’Hexagone ? Le géant de l’acier a fait part, jeudi 15 mai, de son « intention d’investir 1,2 milliard d’euros » pour construire « un premier four électrique » afin de décarboner son aciérie de Dunkerque (Nord).
Ce communiqué intervient alors que l’entreprise est engagée dans un bras de fer social avec les syndicats après sa présentation, le 23 avril, d’un plan de suppression de 636 postes sur 15 000, dont 295 à Dunkerque, et 385 emplois dans la production et les fonctions support.
L’intention d’installer ce four électrique « démontre la détermination d’ArcelorMittal à maintenir une industrie de l’acier dynamique et durable en France », a indiqué, jeudi, le groupe accusé par les syndicats et les partis d’opposition de gauche de vouloir se désengager de la France au profit de pays jugés plus rentables comme le Brésil, l’Inde ou les Etats-Unis.
Capacités de production revues de moitié
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